L'Eglise

 

L'église de Saint Pierre du Chemin fait partie de la paroisse Saint Christophe des Châtaigniers qui comporte 12 clochers. Elle se trouve dans le diocèse de Luçon qui correspond à la Vendée.

Elle aurait été construite sur un emplacement d'un édifice Roman.

La construction gothique date du XVème siècle.

Nous vous invitons à pousser la porte de notre joyau du patrimoine local, et à découvrir le "Trésor" de Saint Pierre Du Chemin...

Le portail, monument historique classé en 1906, est resté intacte. Il présente un ensemble très harmonieux où trône la statue du Saint-Patron. On peut y observer plusieurs blasons en damier, qui représentent les armes de la famille de Parthenay-L'Archevêque. La nef date de fin du XIXème siècle.

Vous pourrez admirer un remarquable Christ en croix en bois, monumental, dans le fond de l'église. Il date du début du XVII ème siècle. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1965. Le Christ a retrouvé sa polychromie d'origine depuis sa restauration menée en 2015.

Le vitrail illuminant le choeur de l'église, retrace comme il se doit, les grandes pages de la vie de Saint Pierre premier apôtre.

La nef fût reconstruite dans les années 1880. Sa largeur est de 12m d'un pilier à l'autre comme à Notre Dame de Paris! Les retombées des croisées d'ogives s'appuient sur des contreforts placés en partie à l'intérieur de l'eglise.

Vous pourrez contempler les reliques  populaires : saint Valentin

Valentin est un prêtre romain du IIIème siècle et reconnu par sa sainteté et ses interventions miraculeuses.

Il avait eu le mérite de rendre la vue à la fille d'un centurion, laquelle avait trouvé grâce auprès d'un jeune praticien.

Valentin, mort en martyr en 278, fut considéré comme le saint patron des amoureux. Les reliques sont arrivées à Saint Pierre du Chemin parce qu'un prêtre natif de la paroisse, l'abbé BERNIER, était allé faire ses études à Rome vers le milieu du XIXè ; et pour remercier le curé de la paroisse, lui a envoyé les reliques de St Valentin en 1848. Ces reliques sont authentifiées par un certificat du Cardinal Patrizzi. Les restes vénérables sont présentés dans un reliquaire. Alors Saint Pierre du Chemin, capitale des amoureux...

C'est de ce petit patrimoine qu'est née l'idée de créer une association, qui tous les ans à la mi-février rappelle la fête des amoureux. L'association Saint Valentin a contribué à faire connaître Saint Pierre du Chemin au-delà des limites du département.

Un inventaire du petit patrimoine religieux a été réalisé et a permis de redécouvrir une pièce majeure, un plateau en argent massif qui date de 1730. Il porte l'inscription "Je suis de Saint Pierre Du Chemin". Il fait partie des différents objets répertoriés et exposés dans une vitrine coffre.

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Le Logis de la Ménardière

Au bout d'une allée ombragée de 1 100 m se dresse la silhouette du château de la Ménardière.

Un petit porche permet de franchir les douves et donne accès à la façade ornée d'une porte ouvragée. Datant du XVè siècle, ce monument a conservé de sa splendeur originelle un majestueux escalier. D'élégantes balustrades et des clés de voûtes armoriées en complètent la décoration.

A droite de l'entrée principale s'ouvrait une autre porte, sans doute celle d'origine. Il n'en subsiste qu'un entourage de pierre blanche, mais qui est une véritable dentelle.

La famille propriétaire jusqu'au siècle dernier était de la lignée d'Asnières de la Châtaigneraie. L'un des héritiers eut le mérite de redonner un peu de splendeur au logis et introduisit dans la région le peuplier d'Italie. Les propriétaires actuels en sont M et Mme Du Plessis de Grenédan. Ils ont mené à bien une belle opération de sauvetage de l'édifice. Ils ont remis en valeur le logis par une restauration et en ont fait un Gîte de France de caractère. Grâce à eux, le site, promis aux ronces et aux éboulis, a repris vie. Et les soirs de fête, on peut encore entendre les cors et les cris d'une meute imaginaire poursuivant quelque cerf dans la forêt.

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Le Lavoir : un lieu de communication ...

De nombreux lavoirs communaux desservaient les habitants : la Brionnière, la Poupardière...

Souvent, une source et quelques pierres en sont les seuls témoins. L'un deux est accessible par un chemin creux qui descend vers la vallée de l'Hyère. Il a été rénové dans les années 1990 et a retrouvé sa couverture de tuiles ainsi que ses belles dalles roses.

Les enfants de l'école privée ont participé aux travaux de rénovation et ont réalisé un sentier botanique. Désormais, les promeneurs apprécient son sentier ombragé et bordé de plantes sauvages et aiment écouter le chant de sa source qui va rejoindre l'Hyère et, plus loin, la Sèvre et la Loire. Un troisième bassin, situé en aval des deux autres, a disparu. Il était réservé à la lessive des malades contagieux. Désaffecté à partir des années 1960, le lavoir a été restauré par la municipalité au cours des années 1990. C'est devenu un havre de fraîcheur où l'on se prend à rêver aux coups de battoirs et aux nouvelles échangées entre les lavandières.

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La Résidence "Comtesse d'Asnières"

Les suites d'un legs généreux...

Une noble dame de la lignée d'Asnières, Célinie Fortunée Morin de Banneville fit un legs à la collectivité, legs dont l'objet était l'accueil des déshérités ou des vieillards sans famille. Vers la fin du XIXème siècle fut donc érigé un hospice longtemps dirigé par les "Filles de la Sagesse".

Un incendie ravagea l'établissement durant l'hiver de 1963.

La collectivité eut quelques hésitations à redonner sa fonction à ces murs vieillis et enfumés. Enfin, après quelques avatars, il fut décidé, au début des années 1990 d'agrandir l'établissement et de réhabiliter l'existant. Désormais, le centre accueille une soixantaine de résidents handicapés. La généreuse donatrice, au nom prédestiné, dont une plaque perpétue la mémoire dans la chapelle, peut être rassurée : son geste a été récompensé et honoré.

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Les Halles

Durant fort longtemps, Saint Pierre du Chemin fut un lieu de marchés des produits de la terre.

On ignore à quelle époque furent construites les premières halles.

Toujours est il que jusqu'en 1937, elles étaient en bois. A cette date-là, elles prirent leur forme actuelle : de belles arcades en pierre rose qui, restaurées dans les années 90 sont la fierté des habitants. Leur fonction première a disparu : elles sont désormais salle des fêtes.

 

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